Mika
Mika est à la fois song-writer, performeur, producteur et homme d'orchestre.
Chacune de ses mélodies nous fait penser en vrac, à Elton John, Freddy Mercury, aux Scissor Sisters, à Georges Michaël ou bien à Robbie Williams.
Né à Beyrouth au milieu des années 80, Mika quitte son pays natal alors en pleine guerre pour rejoindre Paris. Lorsque son père est pris en otage et transféré à l’ambassade américaine au Koweït, la famille s’installe définitivement à Londres.Il se retrouve ainsi un peu perdu dans l’apprentissage hors normes de la culture anglaise. « Le déménagement et les temps difficiles que j’ai vécus durant mes premières années à Londres m’ont poussé à m’isoler. Je refusais alors d’apprendre à lire ou à écrire, et même de parler ! J’ai été écarté de l’école plus de six mois. C’est à cet instant que la musique est devenue réellement importante. Elle m’a aidé à me réintégrer au monde qui m’entourait ». Dès l’âge de neuf ans, Mika savait que l’écriture était sa destinée. L’art de la performance se révélera quant à lui un peu plus tard.
" Après avoir appris à chanter tout jeune, j’ai tout de suite dû travailler. Avec l’aide d’une prof de chant russe terriblement autoritaire, j’ai commencé à participer à toutes sortes de petits boulots plus ou moins professionnels. J’ai ainsi enregistré avec la Royal Opéra House"
A 11 ans, il est ainsi catapulté sur scène pour chanter un opéra de Richard Strauss. L’illustre David Hockney (célèbre peintre anglais, également décorateur pour l’opéra) est présent sur les répétitions et Mika est d’emblée très impressionné. Il lui fera signer un autographe qu’il a gardé jusqu’à aujourd’hui.
A 19 ans, Mika quitte sa famille pour étudier à la célèbre London School of Economics. Qu’il déserte dès le premier jour de classe pour rejoindre le Royal College of Music. Songwritter obsessionnel durant son cursus, étudiant méticuleux et fougueux, il était alors fréquent qu’il débarque à l’improviste dans une soirée pour s’emparer d’un piano et jouer quelques titres devant une assistance médusée.
Durant cette période trouble, il écrit ce qui deviendra bientôt le titre avec lequel il signera en maison de disques : « Grace Kelly ». Un morceau à fond baroque, une sorte d’opéra pop technicolor. « C’était une chanson pour dire merde aux gens avec qui je travaillais avant, tous ces pseudos boss qui voulaient m’imposer une façon de composer », explique-t-il maintenant. Cet exploit musical emballant et délicieusement accrocheur allait devenir un repère, une ligne de conduite pour la suite des compositions. Mika, petit à petit, allait ainsi affirmer ses directions et ses choix. « Il ne faut pas avoir peur de se lancer. De toutes façons, personne n’allait le faire à ma place. C’était donc le moment pour moi ».
site officiel francais de mika: ici